Les montagnes, à partir de la deuxième moitié du XXème siècle, représentent d’importantes destinations touristiques pour l’ensemble des pays développés. La conception d’un certain nombre de motivations de nature anthropologique (attentes ancestrales des individus), en liaison avec des activités de type sportif – récréatif (ski), a transformé les espaces montagnards en espaces touristiques à grande fréquentation. C’est le tourisme de sports d’hiver qui a contribué à cette transformation, durant les dernières décennies, avec la multiplication des flux touristiques vers les montagnes et le développement de quatre générations de stations de sports d’hiver. Les stations de deuxième et de troisième génération ont contribué essentiellement à la démocratisation du tourisme de sports d’hiver.
La Grèce, pays récepteur du tourisme de masse, doit son développement touristique à l’application spontanée d’un modèle de développement de type héliocentrique / estival. Il va sans dire que le développement du tourisme montagnard et plus précisément du tourisme de sports d’hiver n’a pas été parmi les priorités de la politique touristique du pays. Le fonctionnement de vingt et un (21) « centres de ski » en Grèce, en comparaison avec les « stations de sports d’hiver » dans les Alpes, présente de façon assez claire le type spontané / non planifié du développement touristique, appliqué en milieu montagnard grec. En même temps, il souligne la nécessité de mettre au point une politique d’aménagement touristique de montagne (sports d’hiver) et son intégration dans la politique touristique globale du pays au niveau national, régional et local.